Au début du mois de décembre 2004, nous ignorions le terrible tsunami qui se préparait, même, si moi, ta maman, j'étais sous l'emprise d'une mélancolie étrange, inhabituelle par son incompréhension.
J'étais toujours au bord des larmes, qui, souvent coulaient pour un moins que rien, et parfois sans aucune raison.
Malheureusement, la tragédie du 29 décembre de l'année 2004, éclairera mes interrogations.
Et les larmes eurent raison de moi, et .... leur raison d'être ....
Ce douloureux et innommable jour, au matin, tu vas croiser sur la route des vacances, un monstre de chauffard, à bord de son camion ....
Il ne te laissera aucune chance, Khalif, pas la moindre .... pas un soupçon d'espoir ….
Il t'arrachera à la vie, à la fleur de l'âge, et dans toute la splendeur de tes 21 ans.
Il fera de ta vie, une vie inachevée.
Quel gâchis, Khalif, toi qui aimait tant la vie !
Et il laissera pour toujours une famille en proie au désespoir et un désarroi nourris par ton manque.
Oui, Khalif, tu nous manques infiniment.
Tout en toi nous manque, ta beauté remarquable, ton sourire envoutant, ta générosité légendaire, ton amour pour nous et pour les autres.
Tu aimais les gens, Khalif.
Je peux affirmer que c'était ta principale qualité.
Merci pour tout, Khalif.
décembre 2024.
Ta maman
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